Chronique

Tohoshinki (DBSK) - T

12/03/2009 2009-03-12 12:00:00 KoME Auteur : Jade

Tohoshinki (DBSK) - T

Avec ce 3e album japonais, les Tohoshinki/DBSK ne cessent de nous surprendre.


© Avex Entertainment Inc.
Album CD + DVD

T (Jacket A)

Dong Bang Shin Ki

Sorti le 22 janvier 2008, T est le 3e album japonais des Tohoshinki/DBSK. Très attendu par les fans japonais et coréens, dès sa sortie il arrive directement à la seconde place de l'Oricon chart au Japon, et prend la première place lors du classement des albums étrangers en Corée. Disponible en trois versions, nous allons ici nous pencher sur la version 2CDs + 2DVDs, de quoi ravir les fans du groupe qui ne sauront plus où donner de la tête avec autant de bonus.

Commençons par le 1er CD qui est le CD principal. Il s'agit bien sûr de l'album composé de 13 pistes en plus d'une chanson bonus.

Une nouveauté pour démarrer cet album : TRICK. Une pure réussite pour les fans de rap et de rythmes entraînants. Dès l'introduction on est pris de court par un bruit de pas... Suivi d'une exclamation surprise et d'un coup de feu. Les Tohoshinki ont laissé tomber les ballades et optent ici pour un style électronique dont le refrain vous restera en tête, « Break a trick ». La basse est à son maximum et les sons électroniques offrent un côté assez futuriste à la piste, accentué par la voix particulièrement grave de U-Know Yunho. Au milieu de la chanson, on sera cependant plutôt surpris de reconnaître un passage d'une chanson de Mickael Jackson. Il s'agit très certainement d'un hommage. Les fans de l'artiste américain mondialement connu apprécieront le petit clin d'oeil ou au contraire, trouveront ça déplacé. Cependant je trouve que cela donne une certaine "gueule" à la chanson, bien que le style n'ait rien à voir avec la deuxième piste intitulée NO?.
Plus lente, NO? se classe plus dans un style électronique sans pour autant être particulièrement rapide. Max Changmin débute et les voix s'écoulent les unes à la suite des autres, chacune d'une intonation plutôt sensuelle. Le seul point faible est le rythme beaucoup trop récurrent, sans compter que les paroles restent les mêmes. Bref, la chanson brise un peu l'engouement que l'on ressent après TRICK, ce qui est plutôt dommage. A croire que l'on devient vite friand de coups de feu.
Puis arrive enfin le single principal de l'album, la chanson qui a parmi aux Tohoshinki d'atteindre la première place de l'oricon pendant plusieurs semaines sans en décrocher : Purple Line. Sorti le 16 janvier 2008 au Japon, ce 16e single japonais se vend dès le premier jour à plus de 25,000 exemplaires. Une popularité qui ne va cesser d'augmenter, pour un single qui en vaut clairement la peine. Dès l'introduction on est interpelé par la voix chaude de Micky Yuchun. Quelques mots en anglais : « It looks like, Purple Line, gotta introduce myself », et c'est parti. Aussitôt le rythme sourd et puissant de la chanson démarre, suivi par la voix du leader vocal Hero Jejung. On se laisse emporter et le refrain nous reste aisément en tête. Le style est complètement nouveau pour le groupe, les voix sont nasillardes et l'on ne peut qu'écouter avec attention. De quoi vous faire battre le rythme de la tête alors que vers la fin, le refrain revient, plus puissant que jamais. Une des qualités principales de cette chanson (que l'on retrouve dans beaucoup d'autres pistes du groupe) est le changement total de rythme en plein milieu, cassant ainsi ce que l'on aurait pu qualifier de répétitif. Ici, la piste est ponctuée d'un passage rap assuré par U-Know Yunho (il s'agit clairement d'une de leur marque de fabrique), assez surprenant, et auquel on devient vite accro. Produite par Lee Soo Man lui-même, Purple Line a clairement permis au groupe de se dégager de l'armada de boysbands ayant élu domicile au Japon. Et malgré le fait qu'ils possèdent le statut « d'étrangers », cela ne les a pas empêché de se faire davantage connaître. Purple Line est sans la moindre hésitation une réussite totale.
Mais après ces trois pistes, bien qu'un peu essoufflé, on a hâte d'écouter la suite et c'est leur 14e single japonais, Forever Love, qui arrive. L'atmosphère change totalement, passant de déchainée à calme, douce et apaisante. On est aussitôt bercé par la voix de Xiah Junsu, et de mon point de vue, cette chanson ne peut que mettre les voix des membres du groupe en valeur. L'introduction se fait presque sans instruments, d'abord simplement accompagnée d'un piano. Il semble que les Tohoshinki se soient divisés en deux groupes : les « voix » et les « choeurs ». C'est de nouveau Hero Jejung qui démarre le refrain d'une voix claire et dans les tons légèrement aigüe. Plus la chanson s'écoule, plus les voix montent, donnant cette impression de puissance. Violons et rythmes marqués, Xiah Junsu prend alors la relève, simplement accompagné d'un piano. Forever Love a de quoi vous laisser rêveur.
Cependant on redescend vite sur terre pour une ambiance enjouée et extatique. Attention, Summer Dream arrive !
Après être passée en boucle partout sur les écrans japonais lors de l'été 2008, Summer Dream est la chanson dont on se souvient le plus, peut-être à cause de ses paroles récurrentes, de sa chorégraphie facile à retenir ou de son rythme entraînant presque stupide, mais qu'on adore. La sortie de ce single était attendue avec impatience par les fans, particulièrement parce qu'un single acheté signifiait un ticket pour le Summer Touch afin de rencontrer les membres du groupe. Quoiqu'il en soit, cette piste marque particulièrement les esprits. Le style est complètement pop et séduisant, et l'on a même envie de sourire sans raisons apparentes. De quoi accompagner votre été sans le moindre coup de blues.
La touche joyeuse de Summer Dream s'efface cependant bien vite lorsqu'arrive une piste plus suave : Ride On. Un mélange de pop, à peine R'n'B, Ride On sort du lot. A croire que le groupe est capable de toucher à tous les styles. Le rythme est assez lent, mais pourtant très loin de la ballade. Les voix sont presque séductrices, « Let's take a ride » et l'on est de nouveau étonné par ce style tout à fait différent.
Nous arrivons finalement à la piste 7 qui est à mes yeux l'une des plus surprenante et réussies. DARKNESS EYES et son style légèrement sombre, presque fantastique, nous enveloppe alors. Violons et riffs électroniques, l'introduction nous laisse sans voix avant que U-Know Yunho ne commence à chanter, s'harmonisant parfaitement avec la mélodie. La particularité de DARKNESS EYES est sa capacité à nous plonger dans une atmosphère totalement différente. On en arrive presque à imaginer une scène et une histoire alors que Xiah Junsu chante le refrain d'une voix claire. Le leader du groupe se chargera encore une fois de la partie rap qui est cependant presque murmurée, accentuant l'idée de mystère un peu hypnotique que nous fait ressentir cette piste. Les instruments sont à l'honneur et le rythme est langoureux, on ne peut que regretter qu'il n'y ait pas eu de clip, ni de vraies performances. Il n'y a pour l'instant que Forever Love qui fait office de ballade dans cet album étant donné que DARKNESS EYES n'en est pas vraiment une.
Mais plus maintenant ! Lovin'you est la piste suivante, lente et parlant d'amour impossible. La voix principale est clairement celle de Hero Jejung alors que les autres membres le suivent avec moins de puissance mais autant d'assurance. Dans cet album, « ballade » rime presque tout le temps avec « piano ». Il est vrai que Lovin'you est un peu répétitive et que si je devais la comparer à Forever Love, il n'y aurait pas photo, mais elle reste agréable à écouter.
Rainbow quant à elle n'aurait tout simplement pas dû être après Lovin'you. Le rythme récurrent rappelle un peu NO? et même si les voix sont agréables, la chanson n'a vraiment rien d'extraordinaire. Je pense que les Tohoshinki ont clairement l'habitude de faire oublier à leurs fans le cliché du mot « boysband », or cette chanson ne fait que le renforcer. Même lorsqu'au milieu le rythme est légèrement cassé, on en arrive presque à ne pas le remarquer. Rainbow n'était pas indispensable, mais si l'on prend les choses d'un autre côté, elle pourrait presque être amusante. Un peu comme la suivante.
En effet, que dire de SHINE ? Qu'elle est entraînante, ponctuée d'un rythme pop et qu'elle s'installe dans votre esprit jusqu'à la fin de la journée ? Ce serait se répéter, mais c'est malheureusement le cas. On entend d'abord un « One, Two, Three... » puis un cri aigü à la Mickael Jackson avant que Hero Jejung ne commence, tandis que Micky Yuchun et U-Know Yunho se chargeront du rap. SHINE est également ponctuée d'effets électroniques, clairement rajoutés au synthé. Elle est coupée en plein milieu par un passage instrumental (très certainement consacré à une performance de danse plus tard sur scène) dans lequel la basse est accentuée, puissante et grave, donnant au morceau un petit effet rock. On apprécie, sans forcément adorer dès la première écoute, mais suffisamment pour avoir envie de l'écouter une nouvelle fois.
Arrive alors la célèbre chanson LAST ANGEL que les Toshoshinki ont chanté avec Koda Kumi, une des chanteuse les plus populaires au Japon, en exceptant le fait que dans l'album, il ne s'agit que la « version Tohoshinki ». Il n'y a donc que les membres du groupe qui chantent. De mon point de vue, sans Koda Kumi, la piste est presque étrange, et bien que la mélodie soit la même, quelque chose semble manquer. Hero Jejung, Xiah Junsu et Max Changmin se chargent de la voix aigüe, et même lors du rap, les voix de Micky Yuchun et U-Know Yunho, ont été complètement électronisées. Bien que la prestation semble difficile, le manque de la voix chaude et légèrement rauque de Koda Kumi est une grande perte au morceau.
L'engouement redescend un peu... Mais CLAP! est la prochaine sur la liste, de quoi vous redonner la pèche pour la journée.
CLAP! est vraiment la chanson que l'on veut avoir en concert, celle qui fait participer la foule. « Clap your hands, clap your hands, clap your hands together! ». Le rythme pop et entraînant vous fera sourire, d'autant plus que les paroles s'adressent clairement au public : «Te wo agete ! Motto agete ! » (Levez les mains ! Plus haut ! ), le tout sur une mélodie regorgeant de bonne humeur et d'énergie, à vous donner envie de sauter sur place. C'est un peu un mélange de tout, pop, rap, voix légèrement rock ou aigüe, on s'amuse et ça fait du bien. CLAP! aurait très bien pu clore cet album sur un ton plus que joyeux, mais la prochaine chanson intitulée Love In The Ice vous plongera dans une ambiance mélancolique et nostalgique, de quoi vous donner du courage ou vous faire pleurer, au choix.
Love In The Ice est reconnaissable dès le début par sa mélodie douce et enivrante, et plus la chanson passe, plus les voix se font fortes et puissantes. Les deux voix principales sont celles de Hero Jejung et Xiah Junsu qui parviennent à transmettre un maximum d'émotion. Je dirais même que le refrain final est à couper le souffle, ponctué d'envolée lyriques et de performances vocales parfaites. Ils tiennent la note sans fléchir, prouvant encore une fois le talent des Tohoshinki/DBSK. Et pour ceux qui n'en seraient pas convaincus, cette chanson devrait faire un excellent effet. Il s'agit de la 13e piste, et c'est la 14e : Together, qui clôturera ce premier CD.
Composée pour un animé japonais destiné aux enfants nommé Cinnamon, le 15e single de ce groupe, Together est plutôt spéciale. Amusante pour certains, inécoutable pour d'autres, cela variera selon les goûts. Je dirais qu'étant à la base destinée à un public jeune, Together ne va pas plus loin. Il est un peu dommage de terminer sur cette piste pour un album qui vaut clairement le détour. Mais le rythme saccadé de cette chanson reste assez étrange, et même les effets électroniques sont mal placés. La musique de fond n'est pas du tout mélodieuse et même si les voix derrière sont plutôt douces, on sent clairement qu'on s'adresse à des enfants. Bref, on aime ou on n'aime pas.

C'en est donc fini pour le premier CD. Passons au second qui contient de son côté 5 pistes.

On commence par Song For You, joyeuse et légère, ponctuée par une batterie et les voix se succèdent lors de l'introduction. Je dirais que la partie la plus réussie est surtout le refrain, essentiellement chanté d'une voix claire et plutôt aigüe par le leader vocal Hero Jejung. A son tour Xiah Junsu prendra la relève, élevant encore plus sa voix si possible avant que Max Changmin ne le suive. Le refrain est complètement partagé entre ces trois voix, si bien qu'on a arrive à se demander ce que font U-Know Yunho et Micky Yuchun. Mais malgré ce léger manque, Song For You s'écoute avec plaisir.
Day Moon ~Harudal~ quant à elle a été créée pour un drama coréen intitulé AIR CITY (avec Choi Ji Woo), et débute avec le son familier du grondement du tonnerre et du bruit de la pluie, créant une atmosphère calme avant l'arrivée des instruments. Accompagnées de violons et de guitares, les voix des Tohoshinki arrivent alors, rendant la chanson douce, bien que le rythme du refrain soit légèrement plus rapide et récurrent. Il ne s'agit pas du tout d'une ballade, mais ce n'est pas non plus une chanson que l'on pourrait qualifier de rapide. On en est agréablement surpris.
La suivante, Beautiful Life a été réenregistrée en version japonaise. Issue de leur album coréen Rising Sun, l'introduction est très simple, presque trop. Les paroles sont chantées quasiment syllabes par syllabes, mais la question est, pourquoi avoir créé une version japonaise de cette chanson alors qu'il y en a des cent fois mieux sur l'album Rising Sun ? On a presque l'impression que l'on a appuyé sur le bouton « ON » d'une boîte à rythme... Bien sûr, les fans des Tohoshinki seront peut-être ravis d'entendre cette version, mais de mon point vue, une autre piste aurait peut-être été plus appropriée. Par contre il est clair que la chanson va vous rester en tête un bon moment.
Puis vient You're My Miracle, une piste originalement coréenne tirée de l'album « O » qui a fait un carton lors de sa sortie en Corée. Pour les habitués de la version coréenne, cela va vraiment être étrange de l'écouter en japonais. Cependant, il y a une légère différence au niveau des voix. Les membres du groupe semblent avoir davantage de puissance et d'assurance si possible. Même si le japonais dérange un peu, on s'y habitue très vite. Le rythme entraînant vous porte et l'on se laisse vite avoir. Version coréenne ou version japonaise ? Attention, vous risquez d'apprécier les deux.
Et enfin, la dernière piste du 2e CD, Kiss Shita Mama Sayonara, une petite merveille composée par Micky Yoochun. Rien de mieux pour terminer ce CD sur une note nostalgique. On se perd dès les premières notes de piano, puis au son de la voix chaude et légèrement rauque de Yuchun. L'un des principaux instruments sera le piano qui donnera à la chanson un effet langoureux et presque triste avant que la voix de Hero Jejung et U-Know Yunho n'arrivent, suivis du refrain, chanté par Xiah Junsu. Certains trouveront cette chanson triste, d'autres simplement mélancolique, mais dès le début on reste presque envoûté et pensif. Micky Yuchun a su toucher la corde sensible, d'autant plus qu'il l'a complètement composé en japonais dès le départ. Cependant plus la chanson s'écoule, plus les voix vont prendre en puissance et en fermeté. Même le piano, seul instrument lors de cette chanson, semble être plus dur, mais s'arrêtera totalement lorsque le plus jeune du groupe Max Changmin tiendra la note. Le refrain va reprendre et cette fois ci l'effet est celui d'une chorale. Les voix s'élèvent, chacune tour à tour, avant l'arrivée de quelques violons, de quoi vous faire rêver bien que les paroles soient plus mélancoliques qu'autre chose. Il est, de mon point de vue, difficile même du point de vu technique, de ne pas apprécier Kiss Shita Mama Sayonara.

Nous arrivons finalement au premier DVD qui contient 5 clips : Lovin'you, Summer Dream, SHINE, Forever Love et Together.
A vous de juger, mais je vous conseille d'aller jeter un coup d'oeil vers Summer Dream et son ambiance joviale et ensoleillée, ou bien vers SHINE et son côté joyeux ponctué d'une petite dose de fantaisie.
Et enfin pour le dernier DVD, vous découvrirez avec plaisir 3 extraits de live, dont celui du Soul Power Tokyo Summit 2007 – TOHOSHINKI-, puis un extrait de la deuxième tournée du groupe intitulée LIVE TOUR ~Five In The Black~ Special edition, et enfin le meilleur, le PREMIUM MINI LIVE@YOKOHAMA BLITZ 2007.9.23. Dans ce dernier vous pourrez voir le mini concert qu'ont assuré les DBSK spécialement consacré à leurs solos. Au programme, Maze (Hero Jejung), Crazy Life (U-Know Yunho), My Girlfriend (Micky Yuchun), Two Hearts (Max Changmin) et enfin Rainy Night (composée par Micky Yuchun et chantée par Xiah Junsu).

Bien qu'il ait quelques points faibles, cet album est une réussite totale et le public fut largement séduit, il n'y a qu'à voir à la vitesse à laquelle s'étaient vendues les places pour la tournée « T ». Le prochain album des Tohoshinki/DBSK sera bientôt dans les bacs, il n'y a plus qu'à attendre. Seront-ils encore capables de nous surprendre ? Après une telle diversité de chansons, cela semble tout à fait possible.
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